C’est à travers son book que j’ai pris contact avec miss EcilA pour lui proposer de participer à un de mes projets en cours, et après quelques échanges, c’est sur /positive motion/ qu’elle jetera son dévolu. Il faut dire que l’énergie qui se dégage de ce projet colle bien à la personnalité de EcilA, qui en outre d’être modèle, se lève la semaine à 3h du matin pour bosser dans l’agro alimentaire.

Comme toujours sur cette série, la première chanson est un peu difficile. Il faut s’apprivoiser : apprendre les mouvements du voile, comprendre la lattitude d’actions possibles, anticiper les mouvements pour déclencher au bon moment. Pour améliorer cela, je dérush toujours après chaque prise de vue. Cela permet d’une part de voir directement ce qu’on peut améliorer dans les mouvements, mais aussi de visualiser la façon dont les différentes lumières interagissent : « ici tu es restée plus statique, ca donne de nombreuses impressions au meme endroit et finalement c’est trop flou et fouilli ».

Et puis exprimer des émotions positives, ce n’est pas évident. Sourire sur les photos, plus ou moins, comment, ne pas surjouer … tout cela est plus facile avec une image devant les yeux. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de ce projet : doser l’énergie, l’émotion, la joie tout en gardant une part de mystère et en transportant le lecteur dans un univers de danse et de musique. Au fur et à mesure de la séance, l’énergie se libère, les mouvements sont plus aventureux, l’espace mieux maitrisé.

Il me semble que le défi est relevé avec cette nouvelle occurence de /positive motion/. Cela fait maintenant près de trois ans que je travaille sur ce projet, peaufinant au fur et à mesure non seulement la technique mais aussi les intéractions avec le modèle. Si les séances commencent maintenant à être bien rodées, elles sont toujours sources de ré-energisation : le dynamisme et le positivisme sont contagieux, et j’en sors toujours très redynamisé. J’espère que les images transmettront aussi la même énergie.